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Le secret de la simplicité demeure dans son raffinement et sa discrète beauté, dans sa délicatesse et débordante générosité !
Première pépite
« Honnêtement, certaines images, parfois me laissent perplexe, tellement éloquentes que j’en perds le souffle…aspirent toute mon inspiration, absorbent mon étourdie imagination, me parlent, je les écoute avec tendre attention…elles effacent toutes mes sombres intentions.
Si reposantes !!! » *
Il y a, en chacun de nous un côté clair et un côté obscur et certains ont choisi de ne suivre que la lumière qui est en eux. Il refusent de compter le mal dans leurs calculs et s’acharnent à cultiver ce qu’ils découvrent de beau en eux. Vous les prenez, soit pour des naïfs, soit pour des rêveurs mais c’est tout là, leur bonheur: Ils ont décidé, irrémédiablement, de ne s’intéresser qu’au beau. Celui des paroles et des actes, celui trouvé dans l’espace où ils vivent et, surtout, celui qu’ils espèrent trouver dans leur avenir.
Je ne crois pas à la suprématie du côté sombre et dirai-je même qu’il n’est que l’expression de ce désespoir qui pousse l’esprit, instinct de conservation oblige, à se réfugier dans l’immoral et la perversion. On vous dira qu’untel est né avec une cuillère d’argent, et que tel autre est né dans la misère mais est-ce,là, la cause qui fait choisir à l’un ou à l’autre, le bien au lieu du mal ou l’inverse ? Tout vient de ce dont nous sommes capables de faire avec ce remarquable outil qu’est le cerveau. Comme il y a des génies de la raison, il y a, aussi, ceux de la déraison ! Plus l’esprit s’enchante par le savoir et la réflexion et plus il s’éloigne de ces bas instincts qui animent ceux qui ont opté pour la facilité !
Pour paraphraser l’auteur(e) de l’introduction de cet article, je rappellerai l’adage qui dit que le génie du diable est de faire croire à ceux qu’il séduit qu’il ne peut pas exister !
« La prédation Humaine est la pire des tortures, car elle associe l’intelligence au vice…l’intelligence prédatrice repousse les limites de l’impossible…elle est immorale mais consciente, d’où l’irréfutable danger ». HB
Il fallait le dire
Ils distillent la haine et l’exclusion
nous aimons à parler de libertés
ils promettent un paradis qu’ils n’ont jamais visité
nous construisons l’avenir avec les rires des enfants,
ils pointent du doigt nos différences et nos espoirs
nous leur montrons la vie telle qu’elle est et doit être
sans censure impossible ni interdits barbares,
Ils se déguisent en prophètes étranges
et ruminent la haine de l’autre sans le comprendre
nous taillons le jour et la nuit à nos convenances
et si le soir, ils se réunissent pour inventer le mensonge
nous dansons sur leur obstination à refuser de vivre.
Cœur
Mon cœur est un oiseau malade
sa cage est une prison étroite.
Il respire mal, il respire avec peine
l’air qui lui arrive n’a aucune odeur
quand il ne le brasse pas avec ses ailes.
La plume sent le moisi et la poussière
l’eau qu’il boit stagne et devient fade.
Il veut s’ébouriffer dans le ruisseau,
happer l’insecte imprudent
et voler jusqu’à la branche
qui accueille sa joie de vivre.
Il ne veut être rien d’autre qu’un oiseau
voler sous les feuillages et les lumières
attendre pour écouter la femelle solitaire
et somnoler le soir dans le froid
bien au chaud sous son beau plumage.
Quel oiseau peut-il être
s’il n’est pas libre de voler ?
Il guette le soleil pour lever ses paupières
et commencer sa journée en chantant.
Aucun destin impossible
aucune compagnie volontaire
juste quelques grains de blé
des gouttelettes claires de rosée
et sa vie devient un miracle.
Mon cœur pleure son chagrin d’incompris
sa peau se dessèche et se prépare à mourir
Il hait les paradis artificiels
et les matins que le calme a déserté.
Il aime s’oublier dans l’acte de s’offrir
avec grâce, en toute liberté.
Il se gonfle d’espoir et se fabrique un destin
digne de la force qui jaillit quand il bat
pour un cœur qui sait l’écouter.
Comment
Lèvres douces,
ivresse de baisers
sous ce regard qui brille
comme deux étoiles
doucement, sur le cou qui palpite
mes lèvres écrivent des arabesques
voluptueuse sensualité qui se réveille
ses doigts s’enfoncent dans mes cheveux
comme une sensation électrique,
nos cœurs se rencontrent,
je suis le chemin des caresses
sur l’épiderme devenu brûlant.
Il n’y a plus de vie, plus de bruits
le monde, autour de nous, s’estompe,
elle me rassure, au contact de ses doigts,
Je deviens transparent, invisible
je ne suis plus rien d’autre
que le serment qui s’écrie
entre nos lèvres qui se confondent.
Elle était mienne, elle est en moi
comme une richesse impensable
que le corps veut garder,
que le cœur veut consommer.
Nos têtes se rassurent
le contact devient intense
et le murmure devient langage.
Doucement, la paix revient
dans l’obscurité de la nuit.
Au contact de son corps,
je me vois au paradis.
Qu’ai-je fais pour mériter ce bonheur ?
que m’a-t-elle fait pour que tout se transforme ?
Que lui ai-je donné pour qu’elle devienne belle ?
Qu’ai-je osé pour qu’elle soit consentante ?
L’amour se mérite quand le doute s’épuise
La confiance s’installe quand on utilise
« nous » pour parler de l’avenir et des rêves.
J’aime à suffoquer à ses éclats de rire
elle aime être quand je la fais rire.
Toute est dans le choix quand on décide
de ne vivre que d’eau fraîche et d’amour !
Que devrai-je dire quand je suis face à l’incompréhensible manière de ne tenir compte que de sa conception personnelle de la vie ? Je reste muet, je garde le silence car ma liberté d’être est escamotée. Certains pensent que si tu penses différemment qu’eux, c’est que tu ne comprends rien à la vie. N’est-ce pas, dans cette attitude l’aveu tacite que l’on ne comprend rien à cette liberté d’être ? Le bouddhiste vous dira alors « Vis ta vie comme tu le sens car personne ne sait mieux que toi ce qui te convient ».
Mais alors, d’où vient à certains ce dogme dans lequel ils veulent s’enfermer tout en l’imposant aux autres ? Une réponse plausible et pourrait-on dire la seule réponse: l’égoïsme. Il domine l’esprit et ferme sa porte à toute autre façon de voir. Plus grave, quand on fait tout pour ce dogme devienne séduisant et unique en s’aidant de la manipulation calculée, sournoise et destructrice. Je te ferais plaisir à condition qu’en retour, tu adoptes ma manière de voir.
Au fond, c’est une réalité que l’on refuse de voir simplement parce qu’on n’a pas suffisamment compris que chacun adopte de la vie, l’approche qui lui convient. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise conception, il y a une prise de conscience, un travail sur soi pour définir le mode et la manière de vivre. Ne pas le concevoir c’est craindre cette liberté d’être qui fait l’originalité de chacun. Vient enfin, ce respect obligatoire et indispensable, de cette liberté d’être de l’autre avec son effet boomerang car, comment demander aux autres de respecter ma liberté si je ne respecte pas la leur ?
J’ai vu… la femme,
J’ai vu la lèvre tremblante mouillée par le désir et mon regard a vacillé comme une vierge en pleurs. Elle marchait, les orteils effleuraient à peine la poussière du sol m’indiquant la cheville fragile qui surveille le mollet en carpe insolente. Le genou provoque et la cuisse apaise quand la hanche se rythme aux bruits de la rue qui s’émerveille. Inconnue pourtant, elle suscitait le sourire sous les regards en biais qui regardaient, coupables, la nature qui se réveille.
Femme, dans le silence de sa beauté, comme une ombre en pleine lumière, comme une rosée que le rayon de lune vient faire briller dans la noirceur d’un ciel abandonné par le soleil. Jaloux du souffle qui a la chance de sentir la douceur des lèvres, je redeviens poète, ménestrel qui vante le vertige des rondeurs que l’on fait semblant de ne pas voir, des courbes que l’on se refuse de regarder.
Vision coupable d’être belle, pourtant revendiquée en silence, dans l’angle mort des paupières qui tremblent. Le regard s’abandonne dans la vallée que la démarche façonne et je me plais à tromper la morale des ombres qui font semblant de vivre.
Doux vertige des envies que l’on freine par respect à la candeur d’une nature qui se sait belle. Les mèches brûlantes m’indiquent le sillon qui annonce la clairière propice aux caresses innocentes et je tremble pour la fragilité de l’épaule qui joue comme une virgule et rythme le charme des paroles en musique nocturne.
Quand elle s’arrête pour voir le spectacle des bouches ouvertes, je comprends qu’elle prend un malin plaisir à tenter les diables qui dorment dans les carcasses qui attendent. Le bout des seins qui durcissent trahissent le jeu qu’elle aime à pratiquer pour se sentir désirable. Son regard cherche la présence qui l’observe avec insolence et comme une main invisible qui lui fait tourner la tête, elle fait semblant de ne pas voir la source d’où vient le souffle qui, le temps d’un soupir, lui a révélé son pouvoir.
Mon regard s’estompe quand je comprends que, si j’ai eu l’audace de la regarder belle, elle a eu la maladresse de ne pas savoir devenir plus belle
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