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Leçon première
La médiocrité dénature le regard et fait voler en éclat, son exigence de la qualité. A force de nous attarder sur la débilité érigée en doctrine, nous perdons, chaque jour, un peu de cette curiosité qui distingue l’humain du bestial. Qu’une femme décide, librement ou pas, de s’aligner sur le programme appelé « chemin du paradis » et de se soustraire à sa condition d’individu, c’est son choix et c’est ce qui lui convient. Il y a des esprits qui, parce qu’ils manquent d’envergure, se réfugient dans cette indigence qui sert de base aux commerçants de la foi.
Ma mère disait « que sait le cochon du gingembre ? » pour illustrer le statut de celui qui n’a rien et qui ne peut rien donner avant d’ajouter, à propos de la foi, que chacun n’est responsable que de ses actes devant son Dieu. Il n’y a ni intermédiaire, ni facilités de paiement.
On se réveille le matin et on commence sa journée, chacun avec l’énergie de ses tripes. L’échec est une leçon et la réussite, illusoire. Celui qui vient proposer de nous assister, ne le fait jamais gratuitement. Il tire de gros bénéfices quand nous lui livrons notre destin. A ses yeux nous devenons une basse cour qui, sans toucher au capital, lui rapporte le prix des œufs qu’il vend sans nous le dire. Les nouveaux escrocs tiennent un discours qui nous fait croire que c’est grâce à eux, que nous sauverons nos âmes de la menace qu’’ils ont eux mêmes crée pour semer la peur et l’hésitation dans nos cœurs. Il y a l’acte et la parole. Parler (c’est leur truc) sans agir, c’est la dialectique de ceux qui ne peuvent rien produire.
s’il veulent vous parler de Dieu, des anges et du paradis, posez-vous la question « Pourquoi ne pourrai-je pas, moi-même, le faire en cherchant ? Et, si je n’y arrive pas, je dois donc apprendre à chercher pour comprendre.
Voilà pourquoi ils interdisent à l’école de se développer !
Parler de Dieu
Discours
J’ai vu le roi, dans son calme discours, raconter le Maroc comme une nation, comme un état. J’ai vu l’obstination à ne point faiblir quand la menace se fait sentir et j’ai vu le vent caresser la bannière rouge d’où part l’astre vert qui rappelle la verdure des plaines du Tadla. J’ai entendu le serment invisible sceller la promesse qu’aucune force obscure ne saura déranger la marche du temps sans risquer de se détruire.
J’ai entendu le coq, s’ébouriffer les ailes avant de chanter nos matins communs et doucement le soleil vint réchauffer la place du village endormi. La patrie n’est pas une idée qui s’évapore parce que le voisin se fait ridicule. La nation, dans ses allures de vierge guerrière, est une femme qui sait ce que l’amitié des peuples apporte au visage qui n’a jamais peur. Nous cultiverons la vigilance le long des frontières et si le soldat meurt, le fusil à la main, des millions d’hommes se bousculeront pour le soutenir. Un peuple qui n’aime pas la guerre est à provoquer avec prudence car sous le plan du lac qui dort, il y a des créatures qui étonnent par leur colère imprévisible.
Je ne crains ni le mensonge manié avec maladresse, ni le mot qui blesse pour ne rien dire et encore moins, les derniers soubresauts du vieillard qui fait tout pour exister encore. S’ils s’accordent pour nous nuire, notre union gonflée par les siècles d’histoire, saura détruire jusqu’à l’intention qui trahit leur convoitise. Nous sommes un peuple qui sait accueillir le paisible visiteur qui vient apprendre le secret des vies simples et véritables mais quand l’offense gratuite vient salir le seuil des portes ouvertes, la colère est une tornade qui balaie l’insulte faite aux bras qui s’ouvraient pour recevoir !
Ainsi, suis-je, marocain, aux cultures multiples, devenu citoyen du monde qui aspire à la paix et la tolérance !
Métastases obscurantistes
Il faut choisir de ne plus regarder cette partie du peuple qui a choisi Dieu comme prétexte et la religion comme alibi. Ceux qui, derrière leur commerce se déguisent en barbe hirsute et voile angélique pour mieux rassurer la clientèle. Les observer ou leur donner droit à l’existence, c’est, un peu, les autoriser à cette part d’empathie que nous réservons aux touristes mais, c’est aussi leur permettre, tout en devenant leurs complices silencieux, de fructifier une part de sympathie qui légitimerait cette manière de vivre des siècles en arrière. Il faut leur tourner le dos au point de déconsidérer, dans leur intime conviction, ces électrons libres qui choisissent de les accompagner dans ce délire machiavélique et mercantile.
Ce n’est pas faute que de leur faciliter l’installation en construisant, pour leur commerce, des temples et des casernes pour leur permettre d’exister, quand on voit que la délinquance oblige l’autorité à construire des prisons au lieu de le contraindre à détruire les racines du mal être qui pousse l’individu à négliger sa citoyenneté . L’unique remède qui les verraient s’éradiquer jusqu’à disparaitre, ce n’est ni dans cette volonté à les exclure d’une réalité à laquelle chacun y a droit ou, encore moins, dans cette bataille perdue d’avance qui contrerait leur influence. S’ils existent, comme d’ailleurs tous les parasites du règne animal ou végétal, c’est à cause de cette misère intellectuelle qui sévit, surtout dans les basses classes qui survivent dans la misère et qui devient le terreau favorable à leur multiplication et leur influence.
Il est, parfois, bénéfique que de laisser le mal ronger le corps jusqu’à épuiser la conviction qui consiste à croire que la pauvreté est une situation que Dieu crée pour tester leur foi. L’ignorance préfère le verbe simple qui rassure au lieu des thèses alambiquées qui réfuteraient ces croyances. Quand, pendant des siècles, on fait croire aux communs mortels que Dieu est témoin de leur misère et de leur courage à y vivre sans éprouver de haine ou de colère, il est difficile de corriger leur erreur en mettant des « si » pour leur promettre un avenir meilleur. Les parents ne croient plus à la valeur ajoutée des études bien faites comme ils ne croient pas que la justice peut être humaine avant d’être divine. A force de leur répéter, matin et soir, sur les innombrables et inutiles chaînes de télévision, que la vie, la vraie vie, vient après la mort, ils ont accepté, sans le savoir, de vivre dans le rêve de l’au delà au lieu d’affronter leur réalité actuelle.
Baliverne d’ayatollah
Pourquoi je hais ces âmes qui se veulent charitables et qui s’obstinent à vouloir montrer au monde, le chemin du paradis ? Pourquoi ma colère se réveille dès lors que l’on se met à prêcher la bonne parole à des gens qui ont dépassé le stade de novice ? Que gagnent-ils ces volontaires des idées éclairantes lâchées en plein jour ? Pourquoi se prendre pour l’élu quand rien ne vient confirmer le génie que l’on prétend avoir ?
Femme comme toutes les femmes, à quelle université as-tu usé tes longues blouses de femme de ménage ? Qui te donne le droit de scanner la société avec le peu de jugeote que tu peux avoir ?
Plus jamais…
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