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Edward NORTON
Diplômé en Histoire de l’Université de Yale, après ses études, Edward Norton travaille au Japon, d’où il revient bilingue. Installé à New York, il monte sur les planches avec la troupe des Signature Players, groupe théâtral connu pour avoir monté les pièces du dramaturge Edward Albee.
En 1996, il attire l’attention des producteurs de Peur primale et décroche le double rôle d’Aaron Stampler, jeune schizophrène bègue plongé au coeur d’un procès mené par Richard Gere. Une interprétation qui lui vaut une nomination à l’Oscar du Meilleur second rôle. Surfant sur la vague du succès, il enchaîne alors immédiatement avec la comédie musicale Tout le monde dit I Love You de Woody Allen (1996).
Acteur caméléon, Edward Norton prend, en 1998, plusieurs kilos de muscles pour incarner le néo-nazi repenti d’American History X, performance pour laquelle il est cité à l’Oscar du Meilleur acteur. Il enchaîne en incarnant Lester, l’un des Joueurs de John Dahl (1998). Habitué des rôles à double facette, il partage l’affiche avec Brad Pitt en 1999 dans Fight Club de David Fincher, avant de passer derrière la caméra, dans un registre plutôt inattendu de sa part, avec la comédie romantique Au nom d’Anna (2000), dont il est également l’un des trois interprètes principaux.
Aussi à l’aise dans le thriller (The Score, 2001) que dans la comédie (Crève, Smoochy, crève !, 2002), Edward Norton part affronter le redoutable Hannibal Lecter dans Dragon Rouge réalisé par Brett Ratner. En 2003, il tient la vedette de La 25e heure de Spike Lee puis poursuit un parcours particulièrement éclectique, du film d’action Braquage à l’italienne (2003) à l’épopée historique Kingdom of Heaven (2005), en passant par le drame Down in the valley (id.) et le thriller L’Illusionniste (2007), qui le voit incarner un étrange magicien au début du 20e siècle.
Avec L’Incroyable Hulk signé par le frenchy Louis Leterrier (2008), il endosse les habits du géant vert de l’écurie Marvel. Deux ans plus tard, le comédien se retrouve confronté à un défi d’acteur dans l’inédit Leaves of Grass de Tim Blake Nelson, où il incarne des frères jumeaux. En 2011, il incarne un prisonnier prêt à tout pour obtenir sa libération dans Stone. Ce film lui permet de retrouver Robert De Niro, dix ans après The Score, et John Curran qui l’avait déjà dirigé dans Le Voile des illusions (2007).
S’il n’est plus aussi demandé qu’au début des années 2000, le comédien reste présent sur les écrans. En témoigne sa collaboration avec Wes Anderson sur deux films, Moonrise Kingdom, où il se transforme en chef des Scouts, puis The Grand Budapest Hotel. Entre ces deux longs métrages plébiscités, il cherche à tuer Aaron Cross (Jeremy Renner) dans Jason Bourne : L’héritage. Avide de projets originaux, Edward Norton est attendu en 2015 dans Birdman face à Michael Keaton.
Fin 2019 sort sa deuxième réalisation, Brooklyn Affairs, dans laquelle il joue un détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette qui enquête sur le meurtre de son mentor (Bruce Willis), dans les années 1950.
S’il vous plait
Oscar meilleur acteur
American History X 1998
A travers l’histoire d’une famille américaine, ce film tente d’expliquer l’origine du racisme et de l’extrémisme aux États-Unis. Il raconte l’histoire de Derek qui, voulant venger la mort de son père, abattu par un dealer noir, a épousé les thèses racistes d’un groupuscule de militants d’extrême droite et s’est mis au service de son leader, brutal théoricien prônant la suprématie de la race blanche. Ces théories le mèneront à commettre un double meurtre entraînant son jeune frère, Danny, dans la spirale de la haine.
Tony Kaye
Traité d’un sujet aussi dur de manière aussi brutale était vraiment casse gueule. Suicidaire même. Mais le film parvient a nous mettre une claque aussi bien émotionnelle qu’artistique, grâce à son scénario très bien construit, sa réalisation réellement bluffante et le jeu des acteurs, absolument incroyables. American History x est plus qu’un film moralisateur sur la violence de la société, c’est une œuvre percutante et extrêmement bien construite. Si bien que lorsque la scène finale arrive, nous sommes aussi choqué qu’heureux que le film nous rappel son message a travers cette scène si forte. Un très très grand film !
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