C'est libre que je suis meilleur

Eclairage / Bla bla bla / Bizarre /

A bien réfléchir, la religion ou les religions ne sont en fait, que des contrats sociaux que des individus adoptent pour vivre ensemble sous l'autorité d'un dogme appelé prophétie.

Eclairage

A bien réfléchir, la religion ou les religions ne sont en fait, que des contrats sociaux que des individus adoptent pour vivre ensemble sous l’autorité d’un dogme appelé prophétie. Quand on y pense, les religions, toutes les religions ont évolué pour ne pas disparaître car, naturellement les humains ont tendance à, toujours, chercher le meilleur. Sous forme de rituels, us, coutumes ou traditions, elles se sont adaptés et que cela soit le cas du christianisme, le judaïsme ou l’Islam, finalement, elles se sont écartées du collectif pour se confiner dans le privé car la foi n’est pas imposable. Personne ne peut contraindre un autre, à croire en ce qui, pour lui est évident. Si les religions sont venues embrigader des groupes pour en faire une communauté homogène et obéissant aux mêmes règles, l’intelligence humaine est arrivée pour distinguer le dogme de la réalité. L’homme, incapable d’entraîner dans son sillage la multitude d’individus avec pour seule conviction, une foi indiscutable dans une entité abstraite, a pensé à des lois, dites humaines, pour mettre d’accord une grande majorité. La démocratie est née aux frontières des arguments abstraits que proposaient l’enfer et le paradis. C’est bien la maturité des société qui est à la base de cette évolution des mentalités. Si certains se rassurent en lisant des textes dits sacrés, d’autres ont tendance à croire à la pensée libre. Toujours dans les sociétés matures, il n’y a aucun conflit entre ceux qui pensent enfer et paradis et les autres car le génie humain, sans mettre en question les croyances et les certitudes des religieux, a inventé la loi pour gérer les relations entre citoyens. Si certains pensent que la loi doit être sous l’autorité de la religion, ils finissent, toujours, par se heurter au refus de ceux qui ne veulent croire qu’aux règles du vivre ensemble.L’homme est, naturellement, libre et c’est cette liberté qui est à la base des conflits entre les tenants d’une vie programmée comme du papier à musique et les autres. C’est grâce à cette liberté que la science s’est développée et que le « vivre ensemble » est plus harmonieux dans les sociétés qui ont désigné la religion comme un choix individuel et libre. Dès qu’on remet en question ce choix, la dictature religieuse pointe du nez et la démocratie périclite jusqu’à disparaître.

Vous avez dis "Liberté" ?

Bla, bla, bla 

J’ai presque envie d’éclater de rire quand je lis que l’Islam, c’est la charia intégrale et que pour être musulman, il faut s’astreindre à TOUT ce qui est dit dans le Coran et les hadiths. Avec cette approche, il n’y a aucun musulman sur cette terre car il faudrait que l’on soit des anges ! Pour le petit élève du secondaire, il a apprit que cette religion repose, essentiellement, sur cinq fondements: Chahada, le jeun, la prière, la zakat et le pèlerinage (pour ceux qui en ont les moyens). Où voit-on qu’il faut tuer le coupable d’apostasie ou prendre des fillettes pour épouses ?
Que reste-t-il du christianisme si ce n’est ces valeurs d’amour, de solidarité, de partage…. etc ? On me dit qu’il ne reste rien de l’Islam originel, du temps du prophète et c’est tant mieux car c’est le signe d’évolution. On me parlera de dogme, rigide et intouchable, un peu comme si on était allé le chercher au supermarché du bon dieu. La roche la plus dure finit pas s’user sous l’effet des gouttes d’eau qui tombent dessus et le dogme le plus dur finit par mourir et devenir un souvenir s’il refuse d’être adapté. On ne coupe plus la main au voleur, l’esclavage a été aboli et bien d’autres restrictions ont fini par s’évaporer non, à cause de leur caducité mais grâce à la raison qui en extirpé les aberrations.
Je suis né sur une terre dite musulmane et toute ma jeunesse en a été emprunte et faire semblant de le nier ne rendrait pas service au débat que j’alimente, aujourd’hui, non pour défendre Ibn Taymiyya ou Al Saoud mais cette liberté et ce droit inaliénable de tous.
Primo, nous devons partir d’un point essentiel, celui du caractère privé, personnel et intime quand il s’agira de discuter de ce à quoi on peut croire. Secundo, nous devons garder en tête que personne ne détient « LA » vérité absolue et que tout ce tapage, au fond, ne repose que sur des convictions individuelles toutes, aussi improbables les unes que les autres. Tertio et c’est le plus important, toute croyance en porte à faux sur les droits et les libertés humaines est à revoir pour n’être acceptée que quand elle aura fait sa mise à jour pour devenir conforme à la charte universelle.
Maintenant la discussion est ouverte avec une pensée respectueuse pour ce milliard de pauvres musulmans qui vivent leur religion dans la paix, l’amour et la solidarité comme le font ces chrétiens qui ne vont jamais à la messe où les juifs qui ne vivent que pour fêter le youm Kippour dans la joie et l’allégresse.
Il faut se rappeler qu’il n’y a pas de spiritualité obligatoire ou meilleure et qu’il n’y a que des sensibilités qui s’émerveillent quand la raison s’efface pour que chacun puisse s’expliquer la finalité des êtres et des choses. La vraie et seule religion qui deviendrait universelle le jour où on comprendrait que tous les humains sont pareils et égaux avec cette liberté universelle de dessiner son dieu, en son âme et conscience, comme cela lui convient. Musulmans, chrétiens, juifs, athées, agnostiques, animistes ou tout ce l’on veut, l’important est ce commun qui sommeille en nous, l’humain !

Victor Hugo

Le cœur vit tant qu’il a quelque chose à aimer, ainsi que le feu jusqu’à ce qu’il n y ait plus rien à brûler.


Bizarre

Cette tendance à penser que parce que vous défendez l’Islam, vous êtes un islamiste. Vous défendez les relations sexuelles entre adultes consentants hors mariage et vous êtes un habitué des maisons closes. Vous défendez l’homosexualité et vous êtes gay ! Est-ce la peur d’en être contaminé ou est-ce ce trop plein de modernisme qui dépasse, de plus en plus, le radicalisme tolérable.
Je défends les libertés, celles de conscience ou du droit à choisir avec qui et comment on conçoit sa vie privée. Je défends ces milliards d’individus qui vivent bien leur religion sans l’imposer aux autres. On ne peut, parce que cela ne nous convient pas, tirer un trait sur ces cheminements de l’esprit qui ont aboutit à ces communautés qui réussissent à vivre en harmonie.
Ce qui est blâmable, ce sont les débordements et les atteintes aux droits et libertés des autres. Quand un barbu vient essayer de me convaincre qu’il détient la vérité ou qu’un « bobo » tente de me prouver que la spiritualité n’est bonne qu’à endormir les gens. Refuser aux autres ce que nous nous permettons, c’est, déjà, un pas dans une dictature avec une apparence de modernité.
Ce n’est pas parce que nous avons fait des études supérieures ou que nous habitons Manhattan que tout ce qui nous convient est le signe d’une grande maturité de notre esprit. J’ai connu des vieillards qui, sans avoir vécu l’école ou l’université, sont capables de nous éblouir tant avec leur ouverture d’esprit que par la profondeur de leur expérience.

– Grand père, tu as vu ma sœur ?
– Oui, pourquoi ?
– Elle est bizarre
– Ah bon ?
– Elle est peut être amoureuse.
– et alors ?
– Cela ne t’étonne pas ?
– Non, c’est le contraire qui m’aurait étonné !

Ceux qui pensent que faire disparaître une religion suffit pour en éradiquer l’influence font un vœu qui ne se réalisera jamais tant que l’homme n’aura pas découvert la vérité sur ce que nous sommes, d’où venons-nous et vers où nous allons ? La spiritualité compense l’incapacité de l’esprit à tout expliquer et si certaines, pour s’installer, utilisent des moyens répréhensibles, c’est à cause de l’ambition dévorante de l’homme à vouloir devenir Dieu.
Toutes les religions se valent à mes yeux et aucune n’est préjudiciable tant qu’elle s’enferme dans cette sphère privée où elle doit être et demeurer. Pour en apprécier les contours, il suffit à chacun, de la comparer à la charte universelle des droits de l’Homme pour n’en conserver que le meilleur.
Croyez en ce que vous voulez ou ne croyez en rien, tout en respectant la même liberté pour les autres, est à mes yeux le meilleur des conseils pour que la dignité de tous et de chacun, ne soit jamais compromise !
A bon entendeur, salut !

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