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Je me suis aimé à pouvoir écrire avec tant de facilité, ce qui, avec de simples mots, devient ombre et lumière. Narcissique, m’accusera-t-on mais qui ne l’est pas l’instant d’un tressaillement, quand on a su donner quelques onces de joie à l’âme qui se déchire en voulant se convaincre que la vie est belle ? Rien de narcissique ou d’égoïste quand, avant même le réveil, on se surprend à vouloir aimer jusqu’à perdre connaissance. ce jour là, j’ai écris, d’un trait et sans ratures, ces…
Frivolités
On pourrait croire,
l’haleine peinte en clair,
qu’il suffit de le « dire »
pour que l’acte se fasse.
On pourrait penser qu’avec des mots
on construit des enfers et des paradis.
Comme on peut se convaincre
qu’on est abonné à l’innocence.
Il suffit, pourtant,
de s’écouter parler
pour se rendre à l’évidence,
que le bonheur germe en silence,
sur les promesses que l’on a su tenir,
sur le respect de l’autre et de sa liberté
sur les sacrifices spontanés et volontaires
qu’on accorde sans rien en retour,
sur les souffles tissés en je t’aime
et le contact vrai des épidermes.
Aimer n’est ni un contrat ni un serment
c’est le libre engagement à servir
ce qui fait du jour, le bruit d’une rivière
et de la nuit, des murmures de papillons.
On aime, quand on peut ne rien exiger
on aime mal à vouloir croire
que le baiser doit rester brûlant,
la caresse éternelle et le rêve infini.
On n’aime vraiment
que quand on sait voir
dans le regard de l’autre
tant de joies à vivre
tant de douleurs à s’éviter
tant de remords à bannir
tant de regrets à prévoir.
Tout est dans l’art à s’interdire
de dire « navré », un jour, une fois !
N’aime pas qui le désire,
il faut du cœur et de l’esprit
Comme en peinture
les couleurs seules sont insuffisantes
C’est dans le mariage des destins
que se niche l’éternité du verbe aimer !
Au nom du bon sens
Le silence des présumés coupables augure d’une défense qui va jouer sur le temps et l’oubli. Certains ont sorti leurs calculettes pour estimer tant le préjudice à l’organisme de sécurité sociale que les intérêts de retard. La somme est exorbitante certes mais est-ce là la question ? Il y a certes le manque à gagner tant pour la défunte ou ses ayants droit que pour la CNSS et, c’est dans l’ordre des choses pour un citoyen normal. Avec les deux responsables qui ont ignoré la loi en ne déclarant pas leurs employés à l’organisme de protection sociale, il y a plus grave: les deux départements existent pour protéger le simple citoyen, d’une part pour lui assurer des droits et d’autre part, une couverture sociale. En ignorant d’inscrire leurs employés, tout dans ces deux ministères, est vidé de son sens et dirai-je, sans sourciller, ils deviennent des ministres-fantômes. Ces deux personnages, ayant prêtés serment devant le chef de l’état, étaient-ils là juste pour tenir des discours et rédiger des lois sans chercher à les appliquer ? Si oui, ne devraient-ils pas donner l’exemple. Si non, a quoi servent alors ces deux départements et les budgets que l’état leur a alloués ?
Ni les sommes dues, ni leurs démissions ne seront suffisantes si les deux échappent aux sanctions, tant morales qu’administratives, pour faire disparaître le sceptre de l’impunité qui rôde dans les couloirs de la primature ! Sont-ils des citoyens normaux comme tous les marocains ou jouissent-ils d’une autorité autre que celle que leur confère le droit et la constitution ?
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L’affaire Mac Elroy
Mc Elroy était le genre de citoyen à semer la panique. Dans la petite ville de Skidmore dans le Missouri, il se promenait avec une winchester sur l’épaule.Il était ce qu’on appelle une grande gueule et s’en prenait à n’importe qui, pour l’avoir, simplement, regardé. Pendant une dizaine d’année, il avait semé la peur et la haine. Un jour, une grande partie de la population qui comptait 647 habitants, se retrouva au bar-restaurant de la ville. Ils décidèrent ensemble que cela ne pouvait plus durer surtout que même le shérif ne pouvait pas intervenir sans flagrant délit ou preuves tangibles. Mc Elroy arriva dans son pick up et stationna devant le bar-restaurant. Il était en compagnie de sa femme. En quelques minutes, il se trouva entouré d’une cinquantaine d’hommes, fusil à la main. Des coups de feu retentirent. Quand la fumée se dissipa. Mac Elroy était criblé de balles devant son volant. Le shérif arriva. Il ne trouva ni douilles, ni témoins. Il était, lui aussi, enfant du pays. Sans indices, il classa l’affaire. La veuve Mc Elry porta plainte en désignant trois habitants comme étant les assassins. C’était sa parole contre celle des trois accusés. Le procureur Baird, en place depuis une dizaine d’années, faute de preuves et de témoins, classa l’affaire. De l’avis de tous, ce n’était que justice. Mc Elroy méritait sa mort. Justice populaire contre justice officielle, l’omerta des habitants de Skidmore était, à la fois, le juge et le procureur. Dans le système judiciaire américain, le shérif était élu, le procureur aussi et le juge également. Alors si la population, toute entière décide de juger un homme, elle avait, dans la tête de la foule, le droit. Même quand la veuve Mc Elroy porta l’affaire en civil demandant 11 millions de dollars en portant plainte contre le shérif, le procureur et la ville, elle se vit renvoyée, encore une fois , vers l’absence de preuves et de témoins.
Dans la ville de Skidmore, les enfants sont éduqués selon trois valeurs: Connais ton ennemi, ne laisse jamais vivant ton ennemi, une fois tué, ne parle plus jamais de ton ennemi !
Aussi, quand on disserte sur la justice et le sens à lui donner, on se retrouve, toujours, devant quels intérêts, elle défend ? Et, quand un responsable est épinglé en infraction de la loi, la justice hésite et se demande quel sera le message que le verdict véhiculera ? Est-ce le principe d’égalité de tous devant la loi ? Est-ce le préjudice qu’un verdict de culpabilité porterait à l’image de la suprématie de l’état ? Est-ce l’émergence de pensée insurrectionnelle qu’un non lieu peut susciter ?
Partout dans le monde, des crimes sont étouffés, des affaires écartées, des détournements oubliés au nom de ce qu’on appelle: la raison d’état ! Entre la famille des coupables et les intérêts de l’état, émerge doucement, le spectre d’une impunité accordée tant pour ne pas ébranler la sérénité des quotidiens et des institutions qu’à cause du côté utile de la présence d’une entité devenue forte même quand toute sa raison d’exister ne vient que des voix recueillies dans le grand examen électoral que sont les élections.
Sceptique quant à la suite à donner à cette affaire de responsables irresponsables ?
Oui à la manière du vieux camion pour qui ne compte qu’arriver à destination. Une manière de nous dire: « C’est nous qui les avons élus, c’est à nous de les sanctionner ». En somme, faire du pays, une petite ville de la taille de Skidmore, avec cette différence que la winchester est remplacée par le bulletin de vote aux prochaines élections.
« Connais ton ennemi, ne laisse jamais vivant ton ennemi, une fois tué, ne parle plus jamais de ton ennemi ! »
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