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Certains pensent réussir en amassant l’argent à ne plus savoir quoi en faire, d’autres pensent que ce n’est qu’à la tête d’un royaume que l’individu s’accomplit mais peu sont conscients de cette tranquillité d’âme qui s’installe quand le couple s’est formé et s’est adapté aux humeurs intimes de chacun des partenaires. Quand la main hésite à se servir en pensant que l’autre en tirerait plus de plaisir, le cœur s’est sublimé avec honneur.
Au fond il n’y a pas de secret pour que l’harmonie s’installe dès lors qu’on a dompté cet ego insatiable qui nous fait croire qu’on est meilleur ou spécial.
Bravo mon frère ! belles paroles et belles pensées qui touchent l’âme et le cœur !! encore bravo
Il n’y a aucune honte à constater que pendant qu’on s’acharne à ne préserver que le bonheur de l’autre qui, ivresse de pouvoir ou escroquerie intellectuelle, se complaît dans la torpeur de ce privilège d’être servi avec grâce. Colère d’abord, pour l’indigence du plan quand il est plus facile de tromper la confiance au lieu de la mériter. Dégoût exécrable devant le triste spectacle de ceux et celles qui n’ont aucune idée de la chance d’être aimé et enfin, au fond, une grande satisfaction quand on se rend compte qu’on a respecté la parole donnée et accompli son devoir de tout faire pour que l’autre ne soit jamais déçu. En amour, comme à la guerre, l’honneur repose sur l’abnégation et l’altruisme. On ne peut dire qu’on a vraiment aimé que quand sa propre misère est largement supérieure à la fortune de l’autre. C’est un exercice qui ne s’accomplit qu’à deux pour que le bonheur qui en résulte honore l’un sans oublier l’autre.
Doit-on s’étonner ou simplement accepter ce qui ressemble à un jeu au lieu d’être une raison de vivre ? Certains diront que les problèmes, tout le monde en a et tentent de se réfugier dans un optimisme de façade qu’ils repoussent quand la douleur de leur mensonge vient hanter leur solitude. Le faux semblant ne dure que l’instant pendant lequel on l’a consommé. Le reste du temps, c’est une torture qu’on est incapable d’ignorer tant par la réalité qu’on a occulté que par la bêtise de n’avoir su s’accepter. Orgueil ou fierté ? Qu’importe. Quand on habitue l’enfant à se croire meilleur, faut-il s’étonner quand il reviendra traumatisé par le refus des autres à le voir particulier ? Que d’esprits malades, infectés par l’image qu’on a mis sur leur identité sans demander leur avis ! Que d’individualités compromises par le rêve insensé d’une mère ou d’un père qui cherche à grandir en se projetant dans le futur de son enfant !
C’est le triste spectacle de ceux qui, bien que ne manquant de rien, respirent cette incroyable indigence de leur volonté à n’être que ce qu’ils peuvent être.
Comment aimer son pays ?
Faut-il le crier à tous, cet amour pour le pays qui nous vu grandir ?
Faut-il afficher sa bannière sur la pare-brise pour se sentir marocain ?
Faut-il le rappeler, à chaque virgule ?
Non ! Aimer son pays c’est le vivre et le respirer au lieu de le dire avec des logos partout ou des affichettes collées comme des pense-bête, un « Don’t forget » qui nous oblige à se rappeler qu’on est marocain ! Mon pays doit couler dans mes veines comme un virus indestructible auquel on n’a pas trouvé de remède. Mon Maroc, c’est mon ébola ! Il me fait rire et me fait pleurer. Je souris quand je perçois son génie et je pleure quand certains le brandissent pour paraître plus marocains. Il est en nous comme un gêne sur chaque ADN. Parfois je ne le sens plus, ce sont les autres qui me le rappellent. Je le vois dans le regard admiratif du touriste qui s’étonne devant l’hospitalité et la générosité que mon père m’a inculquées.
Ai-je besoin de dire que je suis marocain quand tout en moi respire mon pays ?
Comme la femme qui n’est belle que quand elle ignore qu’elle est belle, ne sont authentiquement marocains que ceux qui n’ont pas besoin de fournir d’effort pour l’être. Les autres, égarés de la marocanité, d’abord, ils ont tournés le dos au pays quand ils n’étaient rien et ne redeviennent marocains que pour venir nous jeter à la face, leur chance d’avoir réussi ailleurs. Mon grand père disait, de ces parvenus ne sont marocains que pour se vanter et dire qu’au Maroc il n’y a point de destin. Comme dans un mariage, avec mon pays, je suis lié pour le meilleur et pour le pire. Je respire la poussière de ses rues sales, mais je respire aussi les parfums généreux de ceux qui n’ont d’autres horizons que la terre qui les a vus naître !
Je partage ta vision des choses et je confesse, depuis Mohamed VI et ce gouvernement je retrouve fièrement ma marocanité