C'est libre que je suis meilleur

Il a suffit d’un mot / Ensemble / Éclectisme / Hier / Jour faste / Méditations solitaires

Il aime à écrire l'amour avec des mots simples, elle aime à l'écouter parler d'amour avec tant de simplicité qu'elle en est émue aux larmes, parfois.

Il a suffi d’un mot

Après l’ivresse des prairies
couvertes d’arbres et de fleurs;
le chatoiement du vol du papillon
au dessus des fougères qui dorment
bercées par le bruit du ruisseau
qui courent vers la rivière…
Tout d’un coup, le masque
tombe et laisse nue, hideuse
la face de l’hypocrisie.
Toutes les lumières et les couleurs
des printemps qui duraient,
pour nous toute l’année,
tous ces mots fredonnés
sur le rebord des baisers,
tous ces regards qui trompaient
ma sincérité à être heureux,
comblé, le croyais-je avec foi
quand, dans les langueurs,
des voluptés nocturnes,
je pensais être, à jamais,
le plus chanceux des hommes,
et le plus comblé des amants.
Il a suffi d’un mot malheureux
pour que les yeux s’ouvrent
sur ce qui était derrière,
les longs sourires trafiqués,
les beaux regards arrangés
et les fins gestes calculés
pour faire durer l’illusion,
rendre plus brillants, les jours
et plus troublantes, les nuits.
Je dormais, sans le savoir,
sur un nid de traquenards
qui calculaient mes pensées et mes pas
pour que le spectacle paraisse véritable
jusque dans ce qu’il y a de délicieux
dans le baiser qui apaise et repose,
dans l’ébat qui se métamorphose,
doucement, le soir, en escapade
en fabuleux voyage interminable…
Tout n’était que toc et faux semblant
car il a fallu d’un soir pour réduire
en cendres tous mes rêves infinis.
Dans le dos, un coup de couteau,
entre les yeux, un coup de grâce
pour que tout devienne obscure
après tant de lumières et de grâce
vécues, pour moi comme un destin.
Aujourd’hui, aux portes d’un désert,
j’apprends à vivre, seul et heureux
à fouler le sable en pensant, le soir
qu’il y a un bonheur même solitaire
avec sa destinée entre les mains !
on rencontre l’amour par hasard
comme on réapprends à vivre
quand on découvre, hélas, que
sa copie parait plus vraie que l’original…

Sous l’apparence du printemps

Éclectisme – الانتقائية

Le grand défi est de faire coïncider les valeurs adoptées avec celles qui gèrent la société dans laquelle on vit. Pour certains, il n’y a qu’une attitude à adopter, c’est ce cynisme qui place l’opportunisme au centre de cette bataille qu’on appelle l’existence. Les valeurs, la morale ou le respect des autres ne sont que pure littérature quand ce qui compte, c’est soi-même. Ego et narcissisme sont le moteur de toute entreprise et certains ne vivent, vraiment, que pour ce qui leur rapporte avantage et bénéfice. Le discours des esprits propres n’est que l’outil qu’ils utilisent pour arriver à leur fin. Ils ont, à force d’expériences vécues, acquis cette faculté à savoir en quoi ils peuvent être utiles aux autres, du moins en théorie. Ils promettent des montagnes de diamants pour un soda gratuit et n’hésitent pas à se faire passer pour ceux qui savent tout, tant pour convaincre qu’il faut leur faire confiance que pour endormir votre curiosité.
C’est pourtant la même intelligence qu’il faut pour tromper que pour rester sincère. C’est à ce carrefour que se situe la connaissance et le savoir. Ces utilitaires indispensables pour comprendre qu’une fortune mal acquise ne vaut rien devant une dignité intacte. Plus on court derrière le succès et la gloire et plus on perd de sa dignité car personne ne donne rien pour rien.

Ramakrishna

Sois comme la fleur, épanouis-toi librement et laisse les abeilles dévaliser ton cœur !

Jour faste

Le sourcil bien dessiné
n’est rien si le regard qu’il surveille
n’est pas une tempête de beauté.
Quel bonheur à goutter le feu
sur la lèvre impatiente
quand il ne reste au baiser
qu’un soupçon de distance.
L’œil rencontre le plaisir
dans les nuances du désir
mais c’est la volupté qu’il cherche
quand les rondeurs deviennent vertige.
Écrire son prénom comme une berceuse
respirer l’odeur de ses mouvements
comme un parfum de paradis.
C’est le rêve qui se fabrique
sur le galbe d’un genou téméraire,
C’est le projet qui s’écrit
sur les courbes hallucinantes,
C’est le retour aux sources
des beautés qui s’allument
quand le cœur cesse de battre.
Vivre, c’est la regarder marcher,
aller et venir sur le rythme
des poumons qui se figent
quand elle s’arrête.
Chaque matin, le jardin s’allume
mais c’est dans les nuances de son regard
que les couleurs deviennent brillantes.
Chaque matin, le corps s’étire
pour répandre sous l’épiderme
toutes les fines joies nocturnes,
Chaque matin, les mains se confondent
pour préparer en silence,
le futur au seuil des nuits qui arrivent.
Je ne vis que sur les traces
qu’elle laissent derrière elle
quand elle quitte ma chaleur
pour me laisser aux mains des solitudes.
Elle semble, pourtant, ne vouloir exister
que pour faire durer son plaisir à me plaire.
« C’est par toi, dit-elle, que la vie m’arrive »
c’est avec elle, au contraire,
que la vie devient douce et voluptueuse.
Je laisse aux autres le soin de chercher
ce qui peut, comme pour moi,
donner un sens à leur existence.
L’amour devient torture et douleur
quand il se colore en absence.

L’amour est la seule chose dont on n’a jamais assez.
Et la seule qu’on ne donne pas suffisamment.

Henry Millet

Merci pour votre visite !

dormait le désert de la désillusion

Ensemble

Il aime à écrire l’amour avec des mots simples, elle aime à l’écouter parler d’amour avec tant de simplicité qu’elle en est émue aux larmes, parfois. Il a pris l’habitude de la regarder au lieu de, simplement la voir. Elle aime son regard chaud qui prend le temps pour lui dessiner son corps. Il préfère l’écouter pour ne rien dire car, pour lui, toute la beauté des sons est dans le mouvement des lèvres. Quand elle lui parle, entre le regard qu’il fixe sur sa bouche et l’air qu’il prend pour l’écouter, elle hésite à croire qu’il sait de quoi elle lui parle.
Qu’importe le destin qu’ils veulent écrire et qu’importe le bonheur qu’ils veulent inventer. Tout ce qui compte c’est cette certitude, pour lui, que le matin, c’est pour elle qu’il se réveille et pour elle, c’est de le retrouver, chaque soir, pour se lover et dormir, protégée par ses bras, jusqu’au matin. Elle ne le réveille pas, elle sait que le froid qui la remplace, quand elle quitte la couche, suffira pour lui rappeler sa soudaine solitude. Il sait, lui, quand vient la nuit, qu’elle ne s’abandonnera au sommeil que quand il sera prés d’elle.
De douces habitudes colorent leurs journées. Comme celle de la surprendre, belle quand elle n’est pas jolie ou heureuse quand elle sait qu’elle ne cesse pas de lui plaire. Ils savent partager le bien et vouloir à tout prix affronter, seul le mal qui peut venir quand la porte s’ouvre au visiteur. Il la protège du regard et elle lui évite de se déranger quand elle peut tout faire.
Il y a longtemps qu’ils avaient, tous les deux et ensemble, compris que le bonheur est un destin qui se fabrique chaque jour et que l’amour est comme une fleur qui dépérit quand on oublie de la voir !

Hier,

À l’aube du sommeil
Ta grâce était telle
Que, simplement, te regarder,
Fait sourire mon cœur.
Depuis ce premier jour
Quand je t’ai connue par hasard
Ma vie est devenue un éclat de rire.
Chaque soir, avant de dormir,
Sur l’écran noir de mes paupières
J’assiste au spectacle de rêve
Où ton corps comme un univers
Raconte la fableuse histoire
Des amours devenues éternelles.
Hier soir, je t’ai vu tellement belle
Qu’il a fallu, à mes yeux, du temps
Pour tout me décrire et me raconter.
J’ai cru sentir la main de dieu
Plonger mon âme,
avec douceur,
Dans un océan de fraîcheur
Qui n’a d’égal que le sourire
Qui se dessine,
à ce murmure,
À ton oreille,
mon prénom.
A chaque fois
que dans tes yeux
S’écrit en flammes,
ce manque
De mon corps au tien,
ma main vers toi se tend et m’attire
Le feu d’une douleur étrange
Souffrance aiguë, insidieuse
Sur la trace d’un baiser imaginé,
Tant désiré,
jamais consommé
Et pourtant,
mon âme à la tienne
Reconnaissante
à chaque aube,
Se plait à croire,
ne jamais céder,
Jusqu’au jour quand les épidermes
De désir frissonnant,
se confondent.
mienne, je serai tien,
indiscutable vérité,
rêve au début,
à la fin
Réalité lointaine peut être
mais inévitable et fol destin ensemble..

Méditations solitaires

Le sourcil bien dessiné
n’est rien si le regard qu’il surveille
n’est pas une tempête de beauté.
Quel bonheur à goutter
sur la lèvre impatiente
quand il ne reste au baiser
qu’un soupçon de distance.
L’œil rencontre le plaisir
dans les nuances du désir
mais c’est la volupté qu’il cherche
quand les rondeurs deviennent vertige.
Écrire son prénom comme une berceuse
respirer l’odeur de ses mouvements
comme un parfum de paradis.
C’est le rêve qui se fabrique
sur le galbe d’un genou téméraire,
C’est le projet qui s’écrit
sur les courbes hallucinantes,
C’est le retour aux sources
des beautés qui s’allument
quand le cœur cesse de battre.
Vivre, c’est la regarder marcher,
aller et venir sur le rythme
des poumons qui se figent
quand elle s’arrête.
Chaque matin, le jardin s’allume
mais c’est dans les nuances de son regard
que les couleurs deviennent brillantes.
Chaque matin, le corps s’étire
pour répandre sous l’épiderme
toutes les fines joies nocturnes,
Chaque matin, les mains se confondent
pour préparer en silence,
le futur au seuil des nuits qui arrivent.
Je ne vis que sur les traces
qu’elle laissent derrière elle
quand elle quitte ma chaleur
pour me laisser aux mains des solitudes.
Elle semble, pourtant, ne vouloir exister
que pour faire durer son plaisir à me plaire.
« C’est par toi, dit-elle, que la vie m’arrive »
c’est avec elle, au contraire,
que la vie devient douce et voluptueuse.
Je laisse aux autres le soin de chercher
ce qui peut, comme pour moi,
donner un sens à leur existence.
L’amour devient torture et douleur
quand il se colore en absence

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