- Livre d'or: Pour signer le livre d'or, cliquer sur "Écrire un nouveau message"
- Newsletter: Pour vous abonner et recevoir par mail un aperçu de toutes les nouvelles publications sur le site
Le portrait paraît être un exercice facile.
On a une personne devant soit, et on en fait des photos !
Quoi de plus simple ?
Mais pour quel résultat ?
Pour figer une fraction de seconde de ce que nous offre notre « modèle », il suffit d’appuyer sur le déclencheur, et la photo sera faite ! Oui, mais est-ce suffisant ?
Cela va dépendre de ce qu’on entend par « portrait ». Un portrait est plus que la simple représentation physique d’une personne, ou de son visage. Un portrait se doit de capter un moment privilégié, un instant où s’opère une sorte d’alchimie pour capter, littéralement happer, un morceau de la personnalité de notre sujet.
Dans le cadre familial faire du portrait relève plutôt de l’émotion immédiate, en toute simplicité. La photo sans prise de tête, pour garder un souvenir agréable d’un moment. Et si on pouvait obtenir bien plus qu’un simple souvenir agréable ?
L’absence du regard diminue l’intensité
Le lieu :
Le portrait peut se pratiquer partout. Dans la rue, chez soi, dans le salon, dans une chambre, dans un escalier, partout… Mais cela ne veut pas dire non plus qu’il faille impérativement faire n’importe quoi pour garder un côté « pris sur le vif », le côté naturel que l’on veut conserver. Le lieu est important, mais surtout de manière plus générale l’environnement dans lequel le portrait sera pratiqué. On privilégiera un lieu qui pourra servir à scénariser une séance de prise de vue, ou alors un lieu familié de la personne photographiée. Quand je dis scénariser, cela veut dire que l’on va avoir dans un même lieu, plusieurs possibilités, pour varier la prise de vue. Il est important de toujours avoir un contrôle de l’environnement en « éliminant » les objets qui peuvent perturber la lecture de la photo. Si on cadre quelqu’un et que derrière on peut entre apercevoir, un radiateur, une table ou un quelconque objet qui va perturber le regard, il faut simplement changer de place, pour avoir le moins d’éléments en arrière plan. Bien sûr, on peut librement intégrer des éléments dans la photo comme une table ou une chaise, mais il faut lui donner un rôle à part entière dans la photo. Il faut donc faire attention à ce que l’on a, en arrière plan. mais ne pas s’interdire d’utiliser les différents objets ou meubles présents. Le lieu peut montrer la personne dans son élément « naturel » et lui permettre d’être à l’aise. Le photographe, avant d’être photographe, est un être humain qui doit établir un lien entre lui-même et le sujet photographié. Un lieu, une situation peut permettre soit de scénariser la séance de prise de vue, ou permettre de garder la personne photographiée dans son élément pour ne pas la stresser, et garder un côté naturel important.
L’enfant, un sujet délicat
La pose :
Qui dit pose, ne dit pas forcément une pose artificielle ou convenue, il faut voir la pose du sujet comme une sorte de mise en scène, pour montrer la personne photographié sous des angles et des jours différents.
Il faut imaginer, des poses, des situations différentes, pour varier les photographies que l’on prend d’une même personne. Prendre 100 photos d’une personne qui est assise sur un canapé, n’a aucun intérêt. Quand on réalise du portrait en intérieur, il ne faut pas hésiter à utiliser le mobilier, pour mettre en situation le sujet. Donc faire des photos sur le canapé soit, mais il faut utiliser aussi les autres meubles, Pourquoi ne pas demander au sujet d’être debout posé à côté du canapé, accoudé à la table, etc… Il faut le mettre en situation pour tirer ainsi des poses différentes qui permettront d’obtenir des photos très différentes. Et le simple fait de se promener dans la pièce pour réaliser différentes photos, peut instaurer une sorte de jeu entre le photographe et le sujet photographié. Ce qui peut participer à détendre l’atmosphère, et faire disparaître tout stress chez le sujet, et aussi chez le photographe !
Ce qui est aussi important indépendamment de la pose, mais qui se verra sur la pose, c’est de mettre à l’aise le sujet, et cela aucune technique photo ne vous l’apprendra ! Le contact humain, parler, avoir de l’humour, peut aider à mettre en confiance le sujet. Un sujet qui ne sait pas ce qu’il doit faire, ou qui se sent stressé, cela va se retranscrire sur les clichés. Il faut parler, expliquer, commenter… Ce n’est pas parce qu’on est derrière l’appareil photo que l’on doit perdre le contact avec le sujet !
Pour vous tenir au courant,
Le Portrait en photographie
Il ne faut pas croire que rien ne peut être fait pour améliorer les photos de famille ou de portrait de manière plus générale. On ne doit surtout pas se dire que le portrait est un moment purement pris sur le vif. Et que par définition il ne se prépare pas…Si on veut s’adonner à cette activité plus sérieusement, ou même approfondir ses connaissances pour améliorer ses propres photos de famille, il y a de nombreuses choses qu’il faut connaître pour obtenir le meilleur d’une situation donnée.
Attendre "l'instant"
Lorsqu’on photographie quelqu’un pour en faire un portrait, on va figé un instant, un très court moment qui va mettre en évidence la personnalité de notre sujet photographié. Pour obtenir ce court instant, cet instant de vie, il y a des choses à faire, ou en tout cas à préparer, ne serait-ce que dans sa tête. Et tout cela pour obtenir une photo qui va ensuite nous parler, mais aussi être intéressante pour quelqu’un qui ne connaît pas le sujet photographié !
On peut aussi imaginer une séance de prise de vue dans un lieu dans lequel on aura au préalable, fait des repérages pour imaginer plusieurs poses possibles, en utilisant le mobilier urbain si c’est dans un lieu public par exemple.
Faire des photos chez le sujet photographié permet de le laisser dans un cadre qu’il connaît, il en sera ainsi détendu, mais il ne faut pas s’interdire des lieux qui lui sont inconnus. Ce sera ainsi à nous, photographe, de le détendre, pour obtenir de lui cet instant magique, qui va nous livrer une petite partie de lui.
Quelle lumière ?
La lumière :
La lumière est très importante… Le portrait se pratique n’importe où, mais il faut de la lumière… Où que l’on soit, on peut soit utiliser la lumière naturelle, soit utiliser des « artifices » par l’usage de flash, à condition de l’utiliser correctement, c’est-à-dire de les maîtriser, en modelant la lumière suivant l’idée que l’on a. Travailler la lumière permet d’apporter un réel plus aux photos réalisées. Sachez qu’il est préférable d’utiliser la lumière naturelle (même si elle est réduite), si on ne maîtrise pas parfaitement la lumière au flash. La lumière permet de donner une ambiance à une photo, une atmosphère. Un éclairage direct du flash de son appareil photo, ne donnera qu’un visage surexposée, donc noyé sous la lumière…
Il existe des moyens simples de réduire la dureté du flash, soit en le dirigeant sur le plafond , soit en utilisant un des nombreux accessoires que l’on peut trouver chez Lumiquest, par exemple.
Il est important aussi de faire une mesure de la lumière précise. Sans par exemple, se faire piéger par les vêtements du sujet (tout en blanc ou tout en noir par exemple), mais aussi par l’éclairage périphérique, avec des spots en direction de l’objectif qui pourraient induire en erreur l’appareil photo. Il est préférable de faire la mesure de la lumière sur le visage de la personne photographié.
Texte Daniel, expert photo, technicien senior à la Fnac
Aller au delà du sujet
Vous avez dis « Art » ?
Avec ces esprits qui n’ont qu’un horizon, ces individus qui, d’un seul éclat, se façonnent une réputation, ces ambitions qui ne dépassent pas le coin de la rue, le paysage du pays ressemble à un décors de théâtre où on joue, pour la énième fois, la même et ridicule pièce du m’as-tu vu. Tout n’est qu’apparence derrière ces murs qu’ils appellent « célébrité ». Vous écoutez la chanson, vos fibres se recroquevillent et s’interdisent de se détendre. Vous voulez voir un film, vous avez devant vous, le spectacle d’un plateau qui sent le misérabilisme ou la fatuité. Vous vous attablez dans un restaurant, à la première bouchée, vous semblez entendre votre grand mère vous reprocher de mélanger le poivre avec le paprika.
Une culture, antan fabuleuse, est en totale déliquescence. A force de faire du sur place, les talents s’enfoncent dans une tristesse que l’on sent, bien avant le détroit.
Alors, pour parler art ou culture, l’auditoire se fait rare voir absent car ceux qui ont gravi les échelons, ici ou ailleurs, savent qu’il n’y a plus rien à faire tant que ceux qui tiennent les rennes ne cherchent et ne s’intéressent qu’à ce qui les rends visibles au lieu d’être intéressants.
En matière d’Art, je suis élitiste, exigeant et très regardant. je ne me fie point au succès rapide et populaire. Dans une œuvre d’art, il doit transpirer cette sueur de l’effort, le travail, mille fois recommencé et la hantise du détail. j’aime à imaginer les mille nuits blanches passées à peaufiner une courbe, une gamme ou un galbe. l’œuvre facile me répugne car elle me fait perdre du temps et la frustration est grande quand on se rend compte que tout le travail n’est qu’une fine couche qui fait illusion. L’artiste qui m’émeut est celui qui reste humble car, éternellement insatisfait et tient, comme à la prunelle de ses yeux au respect de ceux que son travail attire. Dès qu’un soupçon de vanité s’échappe des prétentions de celui qui se dit artiste, tout l’éclat de son travail s’envole en fumée. Il a le devoir de nous éblouir et non de se servir, lui d’abord, de l’éblouissement pour grandir. Certains se contentent de la poussière d’étoiles pour se satisfaire et d’autres n’ont de repos que quand le nombre de souffles coupés est supérieur à l’impact auquel ils aspirent.
Bien sûr, on peut faire illusion et briller un jour dans les plaines stériles des foules ignorantes, on peut se satisfaire des gloires fugaces et éphémères mais les musées n’accueillent que les œuvres qui deviennent immenses après la mort de leur créateur.
L’art est là, dans ce tumulte que le travail peut accomplir et si pour certains, il suffit d’un châle blanc pour faire bourgeois, la noblesse s’accumule et s’épanouit quand on se cultive au contact du meilleur des regards. Notre grandeur est sublime quand ceux qui nous applaudissent sont eux mêmes conscients des qualités nécessaires pour un travail d’orfèvre.
La gloire est une femme qui sait, avec intelligence, endormir l’effort et l’exigence, pour elle c’est ce qui brille qui importe et non la qualité des efforts. Combien d’âmes se sont étourdies dans le faste et la lumière, combien d’esprits se sont avilis en croyant devenir Dieu parce leur œuvre a attiré des passants, oisifs et curieux.
L’art est lumière, intelligente, libre et versatile. Insaisissable fantôme qui se plait à torturer les nuits de ceux qui veulent flirter avec le beau. Il n’est pas facile de l’atteindre et le dompter, comme semble le croire ceux qui, le temps d’un soir, ont brillé par hasard. Il se construit d’abord sur une culture, se forme dans les dédales qui mènent à la maîtrise de l’outil et s’acoquine avec les structures de la matière. Comme il y a différentes argiles, il y a le geste et le mouvement qui convient à chacune.
L’art est travail, recherche et effort. Infini comme un destin que nul ne peut prévoir et malheur à celui ou celle qui se contente de rester sur son seuil. Soit qu’il vous happe et vous transporte, soit qu’il vous refuse et vous laisse sur le trottoir.
Floralies
Splendeur
« Je ne serai pas là pour toi, ce soir
la musique, est pour moi, l’exutoire
par où s’échappent les colères.
J’irai écouter Zyriab me raconter l’amour
et chaque mot qui caressera mon cœur
sera la pensée que, malgré moi, je t’envoie.
Tu seras la voix qui m’expliquera les poèmes
Je serai celle qui bercera ton impatience
je fermerai les yeux pour nous voir étendus
aux portes du temple des amants
Tu seras Kaïss, je serai Laïla
Paul et Virginie, Tristan et Yseult
Orphée et Eurydice, Roméo et Juliette
ou tous ceux-là, à la fois, mon amour !
Quand la musique remplacera les mots
je m’imaginerai danser pour toi
à l’ombre des regards que toi seul
sait allumer pour m’aider à te plaire.
C’est dans tes yeux que je me sais belle.
C’est dans tes mots que je reconnais ma voix
Repose ton cœur en m’attendant
le mien lui apportera ce qui manque
à la nuit pour devenir éclats de rire ».
je m’étais, doucement, endormi !
Votre avis compte !
Table des matières