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Un nom, une légende
« Plus tard, je voudrais reprendre les études à l’université et travailler dans le commerce, importer des choses qui rendent les Afghans heureux. Cela arrivera peut-être, si je survis. »
Commandant Massoud, sa résistance dans les montagnes d’Afghanistan aux hordes des talibans avec en plus les mines personnelles larguées par les soviétiques, parfois sous forme de jouet… Sa guerre n’était celle de personne et pourtant, tous les hommes épris de liberté s’en revendiquait. Dans sa vallée du Panchir s’étalant sur cent kilomètres. Les combattants du commandant Messaoud, barbus et habillés en tenue militaire. Aucune tendance narcissique quand on sait qu’il refuse les interviews mais accepte la présence des journalistes pour raconter son combat. Il gère tout, de la logistique aux combats. Entre Bob Dylan et Che Guevara, il inspire le respect. Il a tenu tête aux soviétique avec, Sept mille hommes et cinq cent armes, à ses débuts. Il n’a aucun pouvoir sauf, peut être, le courage des afghans. Dans ses montagnes, il a tout organisé. De la monnaie au tribunal avec cette volonté de refuser la vie qu’on veut lui imposer. Le village vit comme un village normal mais l’agriculteur derrière sa charrue devient soldat en armes dès que l’ordre est donné. A l’école, fils et garçons répètent ensemble. Les talibans interdisent l’école aux filles. C’est son premier succès, sa première victoire.
Commandant Massoud, sa résistance dans les montagnes d’Afghanistan aux hordes des talibans avec en plus les mines personnelles larguées par les soviétiques, parfois sous forme de jouet… Sa guerre n’était celle de personne et pourtant, tous les hommes épris de liberté s’en revendiquait. Dans sa vallée du Panchir s’étalant sur cent kilomètres. Les combattants du commandantl Messaoud, barbus et habillés en tenue militaire vaquent à leurs occupations comme si la guerre ne les concernaient pas. Le commandant Massoud, chez lui, aucune tendance narcissique quand on sait qu’il refuse les interviews mais accepte la présence des journalistes pour raconter son combat. Il gère tout, de la logistique au front. Entre Bob Dylan et Che Guevara, il inspire le respect. Il a tenu tête aux soviétiques avec Sept mille hommes et cinq cent armes, à ses débuts. Il n’a aucun pouvoir sauf, peut être, le courage des afghans. Dans ses montagnes, il a tout organisé. De la monnaie au tribunal avec cette volonté de refuser la vie qu’on veut lui imposer. Le village vit comme un village normal mais l’agriculteur derrière sa charrue devient soldat en armes dès que l’ordre est donné. A l’école, fils et garçons répètent ensemble. Les talibans interdisent l’école aux filles. C’est son premier succès, sa première victoire.
Sa légende vient de sa réussite à fédérer les communautés afghanes au nord du Panchir. La région devint son fief. « Nous sommes des combattants, des moujahidines mais nous pouvons offrir des fruits à nos invités » dira-t-il avec un sourire qui en dit long. Quand il ne donne pas des ordres pour défendre ses idées et sa manière de vivre son Islam, il devient poète et écrit des vers qu’il récite, la nuit, devant le feu d’un bivouac.
Un moujahid arrive et se tient debout devant lui pour annoncer que le bombardement qu’il avait ordonné la veille sur Kaboul a atteint le quartier général pakistanais et détruit un radar. Messaoud resta pensif, impassible. Aucun succès n’arrive à le dérider avant, peut être, celui d’atteindre son objectif, celui de faire de l’Afghanistan, un pays libre. Un homme, en haut d’une colline, annonça la prière du soir. Messaoud se leva, se dirigea vert une petite crête, s’orienta vers la Mecque. ses hommes, derrière lui, la prière commença.
Les afghans, un peuple fier, jamais colonisés, ont gardé cette manière de vivre en communauté. Le lendemain, le Commandant recevait des envoyés russes après les avoir fait attendre plus de trois heures. l’interview dura plus de deux heures que le colonel interrompit pour aller faire sa prière, toujours filmés par les caméras russes. Un reporter lui demanda quelle genre de voiture préfère-t-il. Il répondit en riant: « le cheval » !
La guerre avec les soviétique commencée en décembre 1979, a laissé des traces des deux côtés. Aujourd’hui, les russes sont partis mais reviennent pour offrir des armes à ceux qui combattent l’obscurantisme….
Il avait réussi à prendre Kaboul pour la remettre aux politiciens qui le déçurent. Le combattant musulman, libre et authentique avait regagné les montagnes.
Le 11 septembre 2001, l’Amérique subissait une vague meurtrière d’attentats fomentés par la nébuleuse al-Qaïda. Deux jours avant, le commandant Massoud, le «Lion du Panshir», avait été assassiné par des tueurs envoyés par les partisans d’Oussama Ben Laden.
Ahmed Chah Massoud (2 septembre 1953 – 9 septembre 2001) (en persan : احمد شاه مسعود), fréquemment appelé le commandant Massoud, était le commandant du Front uni islamique et national pour le salut de l’Afghanistan, du Jamiat-e Islami et le chef de l’Armée islamique, une armée ayant combattu contre l’occupation soviétique puis le régime des talibans de 1996 à 2001.
Sa réputation de chef militaire, et notamment son surnom de « Lion du Pandjchir », vient du fait qu’il a réussi à repousser sept attaques d’envergure des troupes soviétiques contre la vallée du Pandjchir, au nord-est de Kaboul. Attribué à Al-Qaïda, son assassinat par attentat-suicide survient deux jours avant les évènements du 11 septembre 2001
À un journaliste français étonné du succès de la résistance, Massoud répond : « Je pense que notre succès est dû à quatre raisons : la première, c’est que nous combattons tous, le combattant fait la guerre avec l’ennemi pour gagner le Janat (« jardin de Dieu »). Ils pensent ainsi : si nous mourons, nous gagnerons le Janat. Pour cette raison, ils n’ont pas peur de la mort. La première raison, c’est l’aide de Dieu. La deuxième raison, c’est que les moujahidines sont très courageux, ils sont prêts à continuer la guerre. La troisième raison, c’est la structure de la vallée, faite de montagnes et de rivières. Elle nous est favorable, et défavorable à l’ennemi. La quatrième raison, c’est que l’ennemi ne connaît pas cette vallée !
Massoud était marié avec Sediqa Massoud, avec laquelle il a 6 enfants : un fils Ahmad Massoud (né en 1989) et cinq filles (Fatima née en 1992, Mariam née en 1993, Ayesha née en 1995, Zohra née en 1996 et Nasrine née en 1998). En 2005, Sediqa Massoud publie un récit personnel de sa vie avec Massoud (co-signé par deux amies militantes des droits de la femme : Chékéba Hachemi et Marie-Françoise Colombani) intitulé « Pour l’amour de Massoud », dans lequel elle décrit un mari aimant et honnête.
Massoud parlait le dari, le pachtou, l’ourdou et le français et lisait également l’anglais19. Massoud aimait lire et avait une bibliothèque personnelle de 3000 livres dans sa maison du Panjshir. Il a notamment lu les œuvres de révolutionnaires tels Mao Zedong et Che Guevara, et considérait Charles de Gaulle comme sa personnalité politique préféré, tandis que son écrivain favori était Victor Hugo. Il était également grand connaisseur de la poésie persane classique, notamment des poèmes de Abdul-Qādir Bedil et Hafez. Il jouait volontiers au football et aux échecs.
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