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Le parc des amitiés

A ceux qui veulent nous faire croire qu’ils ont battu le record de tous les QI, ceux qui viennent vous lire comme d’éminents professeurs et vous laisse un like, parfois même pas, comme s’ils pensaient qu’on peut mieux faire ou ceux qui jurent que, chaque nuit, dans leurs rêves, ils tutoient le bon dieu, ceux, parce qu’ils ont ouvert un livre, jouent aux illustres experts en tout…
Tous ces spécimens désaxés, plongés dans les errances de leur ignorance, je ne dirai, rien d’autre que, « passez votre chemin » et « oubliez cette adresse » car, ici, c’est un jardin public sans gardien, ni jardinier. C’est le devoir des promeneurs que de vider les poubelles, ramasser les détritus ou donner à boire aux oiseaux. Certaines plantes s’auto-suffisent pour survivre et s’épanouir, d’autres ont besoin de soins et d’attention. Certains arbres ont besoin d’être élagués, d’autres non. Ce parc n’obéit qu’à sa seule loi et si nous en profitons pour respirer, marcher, nous reposer ou simplement bailler en admirant nos orteils, il n’a besoin que du respect des uns et des autres, pour entretenir ses allées, enrichir son sol et ses massifs et, toute la beauté qu’il dégage reflète en fait, notre conscience de la valeur de chacun, peut être mais surtout le respect des familles qui viennent pour le tendre spectacle de leurs enfants, des séniors qui rêvent et jonglent avec leurs expériences du passé, des jeunes qui apprennent à s’aimer pour se construire le plus heureux des destins, des femmes seules, veuves ou déçues, pour se reconstruire, des voyageurs qui attendent de partir vers leur destination… En somme, chacun de nous vient, ici, pour se ressourcer et profiter de ce patrimoine qu’est le « vivre ensemble » quand personne ne doit rien à personne.
A bon entendeur, salut
banièreSite

Gratitude et amitié

Il ne faut pas croire que ce que je publie relève d’évangile et qu’au fond de moi, il y a un super héros qui voit tout comprend tout du premier coup. Ma formation a d’abord été scientifique avant d’être littéraire aussi ai-je acquis non pas Un savoir mais une attitude qu’il est indispensable d’adopter devant n’importe quel phénomène, scène ou comportement. Tout au long d’un cursus, on développe des aptitudes, on adopte des postures tout en restant au ras des pâquerettes, humble et conscient du fait que personne ne détient toute la vérité comme garder présent le risque de se tromper. En somme, rester humain avec ses défauts, ses faiblesses mais aussi ses potentialités.
Au début, je suis un ignorant qui apprend à construire un sujet. Je ne sais rien sauf peut être ce qu’il y a sur les pages nombreuses de ma mémoire. Cette mémoire, que beaucoup encombrent de futilités jusqu’à en faire un fouillis inextricable, devra être sélective. Comme quand on suit un cours magistral et sans aller jusqu’à tout transcrire on se contente des grandes lignes, des idées maîtresses et des références pour plus tard quand il faudra échafauder un fil conducteur. Quand on décide d’écrire sur un sujet, on se refère aux notes accumulées, on se fait un plan d’écriture pour que l’exposé devienne cohérent puis on s’en va à la recherche des informations pour vérifier, étoffer, comprendre et lier le tout pour en faire un exposé viable et qui tient la route.
Ce jeu de l’esprit auquel je me livre, plus par plaisir et besoin de comprendre, ne me sert pas pour viser une sorte de réputation d’influenceur ou d’analyste ou de chroniqueur mais c’est juste une manière de comprendre. Les commentaires et les réactions, si pour certains pensent que cela flatte mon égo, je les prends comme ces points qui manquent à mon raisonnement. Il ne s’agit pas d’étaler ma manière de penser mais plutôt, grâce à mes amies et amis, je m’améliore à la lumière qu’ils jettent sur mes cogitations.

Finalement, à bien réfléchir au lieu d’être dans le pur commensalisme qui profite aux uns sans faire de mal aux autres, c’est une symbiose qui s’installe dès lors que quelqu’un s’intéresse à ce que je publie et, nous devons plus, tous, nous remercier les uns, les autres que d’applaudir ou d’ignorer ce fabuleux partage que nous permet cet outil qu’est un réseau social !


     Présentation    

Désormais, pour mieux distinguer les états d’âmes des coups de cœur ou de gueule, il y aura deux sentiers à suivre. L’un pour entrer dans le grand salon, décoré, à la marocaine et qui donne sur le jardin, la mer ou le silence des solitude, l’autre pour sortir sur la terrasse et partager un café, un thé ou toute autre liqueur, au gré de l’invité pour échanger, partager, découvrir ou débattre de ce qui se passe dans le pays, le monde ou le passé.
En plus du site web, qui reste la destination officielle, il y a, en plus du profil Facebook, une page, créée pour les chroniques, articles ou posts qui traitent des « choses » communes. Une manière d’offrir le choix de venir se balader dans ce qui représente un jardin individuel ou aller partager, échanger ou débattre de tout et de rien entre ami(e)s !

Page web, Facebook (Profil ou page des chroniques),
à chacun de voir !

Il y a

Dans son éclat de rire
ce qui manque souvent
à mon exil volontaire.
Cette joie profonde
qui fait tressaillir
le rêve que je fais pour elle,
le baiser interminable
qui résume, pour elle,
toute l’envie qui germe
jusqu’à éclore en fleur
à l’ombre de la cheville
qui donne à ses pas
la grâce des félins…
À voir la soie dessiner
pour moi, le frisson
des seins qui donnent
au rire sa sensualité,
le cœur tremble de peur,
qu’un jour, je me réveille
comme d’un beau rêve
qu’on ne veut pas finir.
Quand sur sa hanche pleine
je me raconte l’histoire
qui n’a rien à voir avec
ce que son verbe tente
de me dire, de me décrire,
je me rends compte
qu’elle compte pour moi
plus que les mots
mais moins que le rire
quand heureuse, le regard
redevient le feu brûlant
de notre première rencontre…

Sur Facebook

De temps à autre

Comme une vague
de fraîcheur printanière,
un baiser léger, déposé
sur le front dans son sommeil,
effleurement complice
de sa main dans mes cheveux,
regard tendre au dessus du sourire,
étreinte furtive et soudaine
corps qui se collent
pour se parler en silence,
se rappeler des choses
qu’on a oubliées de dire
des baisers ratés
à cause du visiteur
ou les regards retenus
au milieu des bruits
de la rue qui refuse
le spectacle du verbe aimer,
éclats de rire pour rien
joies plurielles à midi,
entre les repas ou avant
pour enfin s’endormir
laissant les cœurs
éveillés pour bavarder
et les retrouver au réveil,
frais comme des enfants…
Dieu, que le bonheur
est facile, simple et beau
quand il n’a qu’une exigence,
celle de ne supporter
ni artifice, ni subterfuge
sur des lèvres mouillées
par le devoir de ne dire
que les mots qu’on est
capable de ressentir.

Des fois, mes mots sont des larmes qui servent de linceul transparent aux victimes des injustices humaines.
Je n'en suis ni le maître, ni le serviteur.

Mohamed Kohen : Le devoir d’énergie dire que les mots qu on est capable de ressentir. Magnifique bravo l’ami.

Dalel Jemni: Merci cher ami pour ce rappel ! Vous avez tout à fait raison, le parc de l’amitié est le miroir qui reflète ce que nous sommes et non ce que nous voulons paraître.

Abdelmajid El Ahmadi: pour se ressourcer et vivre ensemble / tout est dit !

Françoise Dominique Bastide:  Ralentir…nous ne savons plus ralentir…merci pour tes beaux textes, Nourredine. Parfois mon parc de Tawarta, m’absorbe entièrement. Le sous sol ne contenant pas d’eau, chaque végétal dépend étroitement du soin et du regard quotidien qu’on lui apporte. Réel et virtuel se confondent…

Mohamed Kohen:  Ce jardin est merveilleux, c’est le tien tu y es le jardinier et tu dois en être le gardien qu´il en déplaise aux serments, aux petits qui se croient grands, aux ignares qui se pensent savants et à ceux qui y voient autre chose que la bienveillance, la générosité et l´amour. Ton jardin est un lieu idyllique qui invite à la détente, la récréation, le plaisir et à l´instruction. Je le visite pas autant que j’aimerai et à la beauté de tes fleurs et à la majesté de tes arbres je me délecte, je me rejouie et j´apprends.
Merci pour ce beau jardin universel !

Dalel Jemni:  Merci cher ami pour ce rappel! Vous avez tout à fait raison, le parc de l’amitié est le miroir qui reflète ce que nous sommes et non ce que nous voulons paraître.

De derrière tes rideaux, tu me verras passer et, ton cœur battra au rythme de mes pas. Tu sauras, alors, que je porte ta douleur en moi !

Dédicace

Oraison

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Elle était belle à sa manière avec son incontournable tradition de réserver le jeudi au rite du hammam. C’était « sa » journée. La maison devenait, brusquement, vite et, tout le monde attendait son retour, juste avant la prière du coucher du soleil. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de cette journée où le soleil s’était arrêtée pour la voir partir, dans un serein sommeil. Morte la veille de la fête de la marche verte. Tout l’hôpital était au point mort. Il fallait attendre le lundi pour disposer de son corps. Trois jours à dormir dans le froid des placards métalliques de la morgue. Un voisin me suggéra l’idée de la faire sortir, non morte mais agonisante. Il a fallu courir à la préfecture pour obtenir les autorisations nécessaires pour traverser les provinces avant d’arriver à sa ville natale. Ma mère avait cette chance inouïe de croire que si le bon dieu vous aime, rien ni personne ne pouvait entraver la marche du destin qu’il vous réserve. En moins d’une heure, elle sortait de l’hôpital dans l’ambulance avec tout l’attirail qui accompagnait les personnes agonisantes.
Quand elle était là, tout se mettait en ordre pour que tout se déroule comme dans une escapade à la montagne. Avant la fin de l’après midi, elle était étendue dans le grand salon de feu mon grand père. La grande demeure était comble. De la plus humble des aides ménagères à la plus riches des bourgeoises de la petite ville. Mon oncle, en maître de cérémonie, menait la soirée avec calme et prestance. Comme à son habitude, il réglait tout comme un chef d’orchestre. Morte et pourtant elle était si présente que je m’attendais, à chaque fois, à la voir apparaître.
C’est perdu dans mes pensées que je me mis à me poser des questions existentielles comme celle qui me prenait depuis toujours, « comment fait-elle pour être aimée de cette manière ? »
Avec elle, c’est toujours la houle à zéro. Quand arrivait la tempête, pour elle, Dieu testait notre volonté à bien servir. Servir, c’est le maître mot de toute sa carrière d’épouse, de mère et de sœur. Servir le frère épileptique avec cette tendresse sincère d’une sœur devenue mère, le temps de le remettre dans son état normal. Servir la voisine en lui apprenant qu’un mariage était comme une balance dont les plateaux s’équilibraient toujours avec la patience et l’altruisme. Pour chacun de nous, ses enfants, elle était la branche solide sur laquelle elle se plaisait à nous installer en plaisantant. Quand elle partit, malgré le froid qui faisait grelotter nos misérables consciences, elle resta présente pour l’un, dans sa merveilleuse manière de nous faire un couscous hebdomadaire, pour l’autre, dans sa discrétion légendaire quand elle s’éclipsait pour aller s’enfermer dans le salon avec son Dieu qui lui dictait la solution à chacun de ses problèmes.
Outre sa personnalité si emprunte d’élégance et de détachement, c’est sa spiritualité sincère qui m’a toujours impressionné. Elle était et sera, toujours, le fruit d’une religion d’amour, de générosité et d’altruisme. Je pourrais même dire, sans hésiter, que c’est avec ses yeux que j’ai appris à regarder le monde. C’est même pour cela que je n’y vois que beauté et splendeur malgré la médiocrité qui s’installe quand les ambitions deviennent dévorantes !

Repose en paix, mère !

Les photographies que nous aimons ont été faites quand le photographe a su s'effacer. S'il y avait un mode d'emploi, ce serait certainement celui-là (Edouard Boubat)

Pourquoi refuser

Quand je regarde ce qui s’écrit sur cette journée, pourtant semblable aux autres, je suis étonné quant au ton qu’on lui donne. Un air de fête d’anniversaire comme si la femme, de Moscou à Tombouctou ou de Dubaï à Washington, en faisant le tour de la terre, en sens inverse, la femme, les femmes ont échappé aux diktats, divers et variés de son utilisation.
Bien sûr, on est conscient, la pauvre de son statut dans les régimes qui s’inspirent de Dieu, rien que cela, pour en faire l’automate du plaisir, poupée gonflable à volonté, le plus souvent debout ou assise pour les préliminaires et à l’horizontal pour les jouissances bestiales. Estampillée incontrôlable et imprévisible, on lui ajoute des voiles et des charnières pour qu’elle n’élève pas la voix. On l’exclut du champ des regards trop peu masculins pour lui résister. Dans les sociétés, de classe raffinée, s’il n’y a pas de burqa embarrassante jusqu’à l’humiliation, on utilise son corps comme une devanture pour les articles que l’on veut vendre plus et vite.
Pauvre être, pourtant inscrite au patrimoine de l’humanité comme l’égale de son maître qui en est la sentinelle et quand, dans le murmure des ruts qu’on retient sous les cravates et les nœuds papillon, on se chuchote ses charmes et les plaisirs qu’elle peut procurer, on ne le lui dit que pour la moitié de ce qu’elle mérite.
Sans le dire, on lui occulte le pouvoir qu’elle peut avoir en se contentant d’être dans une sorte de contrat, rédigé sans elle avec, en bas de page des clauses qui limitent ses ambitions et la contraignent à ne jamais prétendre qu’à ce qu’ils ont décidé ensemble à ce qu’elle doit être. Un bijou de luxe, dans un écrin en acajou, au fond de la première étagère de leur coffre fort, ils ont peur d’en avoir un spécimen car trop heureux pour la joie qu’ils ressentent quand ils s’éclipsent pour aller la déposer sur l’autel de leur rêves les plus précieux.
Ils l’adulent dans le secret de leurs pulsions primitives et font semblant de ne pas la voir par crainte de se voir ridicules quand, dans son beau regard de femme intelligente, elle a de quoi transformer la fausse prestance qu’ils affichent en posture d’insecte maladroit.
Certaines, pourtant, parfois nombreuses, n’ont pas encore compris que la voie du syndrome de Stockholm ne sied ni à ce que le droit leur assure, ni au potentiel qu’en elles elles recèlent. On lui fait croire qu’elle est désormais princesse au soir de leurs victoires quand elle peut être reine sans les voiles de satin qu’ils taillent pour l’empêcher de s’asseoir comme leur égale. Poussant la bêtise jusqu’à se présenter au départ de la course au trophée de la plus sexy des femmes avec cet air d’un athlète qui a transpiré, ingurgité des dopants ou transformé au bistouri le relief, les formes et les volumes pour être sûre de devenir la plus grande des femelles soumises aux désirs, les plus riches et les plus vils.
Cette journée est, peut être, pour rappeler aux hommes, l’injuste sort réservé aux femmes mais elle est et restera surtout, celle des femmes qui ont rejoint le rêve idiot du mâle qui veut, tente et parvient à les ramener sous leur condition de femme ! Le jour où on aura compris que le sexe n’est pas une qualité ou un handicap mais juste une fonction qui sert à perpétuer l’espèce, la fête en sera une quand, assis à la même table, nous serons tous, hommes et femmes, servis de la même manière et avec le même respect ostentatoire !

Instant musique Amazign

"Dans la vie il y des blessures qui, comme la lèpre, rongent l'âme dans la solitude"
Sadegh Hedayat (Iran)

هل تسحــــــون لي ؟ - للشاعر نزارقباني

Signez le livre d'or

... Merci !

Bizarre !

Dessin X Facebook

Notre vision du beau quand, naturellement, il s’expose et, parfois dérange… Trop attirant jusqu’à friser le vulgaire. La « morale », sacrée censure vient trancher comme un couperet pour distinguer le tolérable du toléré. Dans le temps, il y a quelques années, la mode était aux corps minces comme un brin de spaghetti solitaire. Forme filiforme, minceur et finesse étaient la norme et les femmes « rondes », trop enveloppées pour les unes, obèses pour les autres semblaient se désigner par leur « goinfrerie’, leur incapacité à se retenir devant une pâtisserie ou un succulent repas. Le poids idéal était la frontière entre celles qui savent être et les autres.

Aujourd’hui, l’œil a changé d’exigence et, ce qui était repoussant, hier, est aujourd’hui, acheté au prix fort. Internet et son streaming sont venus bouleverser les conforts et des courants ont envahi les mentalités au point que les « postérieurs » occupent l’écran des smartphones et des ordinateurs. Des trucs et des astuces sont venus les développer, les moulant jusqu’à l’extrême, tant en les dégageant qu’on en exagérant le mouvement. Le déhanchement est devenu un art. Le bassin est devenu synonyme de volupté. Plus il est large et plus sa sensualité promet des conforts sexuels incommensurables.
Les hommes en rêvaient, les femmes en ont fait l’atout primordial comme l’échancrure, le décolleté ou les lèvres dessinées comme mouillées.

IMTAWN
Vidéo clip Cheikhate Oued Zem Hadda ou Aki

1 commentaire
  1. Nourredine dit

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Les commentaires sont fermés.

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